Les Rencontres Ludopathiques

De retour, épuisé, des Rencontres Ludopathiques de Bruno Faidutti, je commence à refaire surface. Je vous livre ici un petit bilan de mes expériences ludiques de ce week-end.

Tout d’abord les jeux qui m’ont fait bonne impression :

Squint : un excellent jeu de communication dont le but est de faire découvrir des mots à d’autres joueurs en utilisant des cartons représentant des symboles géométriques. Inutile de préciser que Squint fut l’occasion de nombreux fous rires. Dommage que ce jeu n’existe qu’en version anglaise.

Nuggets : ce jeu ne fait pas partie non plus des nouveauté mais je n’avais jamais eu l’occasion d’y joueur auparavant et mal m’en a pris car ce jeu est un petit bijou. Nuggets se joue à 2 contre 2 en moins d’une demi-heure. On construit des territoires autour de pépites rapportant plus ou moins de points et on place dans ces territoires des points face cachés. A la fin du jeu, on retourne les pions et l’équipe qui a le plus de points dans un territoire rapporte les pépites qui s’y trouvent. La construction des territoires avec des barrières rappel un peu Lowenherz, les contraintes de taille de territoires engendrent des jubilatoires choix tactique. Un excellent petit jeu.

Situation 4 : Bruno nous a ramené un vieux jeu dont il a le secret : un puzzle-wargame en simultané ! Les parties durent 15 minutes environs et chacune des deux équipes construisent le plus rapidement le puzzle sur le plateau de jeu afin d’occuper l’espace et de se constituer ses bases stratégiques : une fois la base de tank construite, il est possible de bloquer l’adversaire ; quand la base parachutiste est prête, vous pourrez continuer le puzzle à partir des pièces adverses. Jubilatoire !

Goa : Voilà un bon gros jeu qui n’a rien de vraiment original dans ses mécanismes (à part la manière spatiale de mettre aux enchères les tuiles) mais qui tourne redoutablement bien. Quand on joue à Goa, on retrouve les sensations que l’on avait ressentie en jouant à Müll+Money, Puerto Rico et les Princes de Florence. Notre partie à 4 joueurs a duré dans 2h30 tout de même donc par rapport aux jeux précédents, on passe au niveau au dessus. Goa est plaisant à jouer, les stratégies gagnantes semblent nombreuses, les règles sont assez intuitives mais il ne révolutionnera pas le monde des jeux de société.

Sankt Petersburg : Sans doute la nouveauté qui m’aura le plus séduit. Le jeu est simple d’accès et dure environs une heure. Le jeu est décomposé en 4 phases. A chacune de ces phases seront mis à la vente des cartes : il doit toujours y avoir 8 cartes en vente au début de chaque phase ; on complète donc à 8 au début de phase. Les cartes placées en première phase sont des artisans, ensuite des bâtiments, puis des nobles et enfin des cartes amélioration qui permettent d’améliorer une carte précédemment acquise. A la fin de chaque phase (sauf amélioration) les cartes de la couleur de la phase (artisan, bâtiment ou noble) rapportent soit de l’argent (important en début de partie), soit des points de victoires (le but du jeu). Les cartes nobles différentes rapporteront des points en fin de partie. Une fois ces 4 phases accomplies, le premier joueur de chaque phase tourne, les cartes non achetées, sont placées sur une deuxième ligne et coûteront moins cher par la suite (les éventuelles cartes présentes sur cette deuxième ligne sont écartées). En plus de cela, des règles spéciales permettent d’acheter moins cher et certaines cartes spéciales ont des capacités supplémentaires. Le jeu est plaisant et pas prise de tête. Cette première partie m’a enchanté mais j’attendrai d’y rejouer, j’ai quelques doutes de sa durée de vie. A voir à la longue.

Emile et le Détective : voilà un jeu singulier. Le plateau en 3D représente des personnages en situation. Au milieu de ces scènes sont placés des pions en bois. Emile est aussi représenté par un pion en bois similaire aux autres : il faut retourner le pion pour savoir que c’est Emile. Un joueur joue Emile, les autres les détectives. Emile se déplacera à chaque tour à l’abris des regards des détectives, il prendra alors la place d’un pion et devra donner un indice de la scène devant laquelle il se trouve. Le but du détective étant de deviner son cheminement grâce à cette succession d’indices et de l’attraper. Voilà un jeu qui se prête bien à une partie entre petits et grands.

 

 

 

Et deux jeux m’ont particulièrement déçu :

Einfach Genial que j’ai trouvé froid et sans profondeur pour un jeu de ce type (abstrait). Bien sur il n’est pas à jeter, loin de là, mais je ne suis pas l’engouement qu’il a pu susciter. Pas Génial !

Marco Paulo (de Knizia) m’a aussi déçu : dans cette course de chameaux, on n’arrête pas de piocher des cartes et de s’attendre pour avoir la meilleure combinaison. On ne maîtrise pas grand chose, bref je me suis ennuyé !

Merci Bruno pour cet évènement hors du commun !

8 commentaires sur “Les Rencontres Ludopathiques”

  1. Et Intrigue alors, il ne t’a pas fait bonne impression !!!???? 😉
    Bon écoute, moi, je suis réglo, c’est carré, c’est net, je respecte les règles… C’est pas une histoire de timing ou d’amitié (c’est pas un jeu pour les bisounours !)… Voilà, je te laisse la place à 10.000 pour 15.000 A toi de voir, moi, je suis réglo…. ;-)))

  2. Ah au fait, j’ai même une photo où tu as l’air content de jouer, c’est pour dire ! 😉

  3. Sinon, j’ai une photo où tu joues à Squint… Je crois que tu essayais de dessiner une Goose… Mais je n’en suis pas certain ;-)))

  4. Ah, non, Gorthyn sort ses photos compromettantes !!!
    J’savais bien que l’on en avait pas fini avec ces photos !
    Ne te laisse pas intimider, Ivan ! C’ets un david qui te le dit (et Gorthyn en a des photos compromettantes sur moi, mais je n’ai aps craqué !)

  5. Si vous voulez jouer à ça : je sort les diapos avec le documentaires sur les ours polaires et là c’est pas joli joli !

    PS : Intrige aussi m’a bien plu mais un niveau en dessous des jeux que je cite. J’ai vraiment indiqué ici ceux qui sont sorti du lot pour moi. J’aurai pu citer aussi Igloo-Igloo, qui joué vers 6h00 du mat prend toute sa dimension, avec ses combats de nez d’esquimaux et ses ours polaires !

  6. J’veux voir les diapos, j’veux voir les diapos !!! Y parait qu’on voit que PatCom ne sait pas bien s’y prendre avec les ours !!!

  7. Ah les diapos… On n’y voit effectivement Patrick en mauvaise posture…
    La n°58 où il à la tête dans un trou d’esquimeau est assez drôle (bien que pathétique… lorsque l’on arrive à se rendre compte de se que fait l’ours blanc avec Pat’).
    Et les combats de nez d’esquimaux !!! du pur bonheur !!! je confirme donc, jouez à Iglu-Iglu vers 6h du matin, cela prend une autre dimension 😉
    Bon, on va peut-être arrêter parcequ’on est les seuls à comrpendre, non…

  8. Po po po po .

    Qu’est-ce que c’est que cette histoire avec un ours.

    Je sais que j’ai un sosie à Brissou-les-Michoix, et je pense que vous avez du confondre avec lui …. ;o)

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