Mes coups de coeurs 2007 : quel ambiance !
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Sur un principe qui m’avait déjà titillé il y a quelques années avec Ostrakon, Ludovic Maublanc a su trouvé le juste équilibre avec cette excellent jeu d’ambiance qu’est Bonne Question. Le principe est simple : un thème, une réponse imposée et à vous de trouver la bonne question qui ne sera ni trop évidente, ni trop complexe. Fous rires garantis ! |
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Autre jeu d’ambiance : KakerLaken Salat (Quelle salade ! en VF) va mettre vos nerfs à dure épreuve. Quand on vous explique la règle tout à l’air extrêmement simple et facile : lorsque vous posez une carte, vous devez annoncer à haute voix le légume qui y figure (Salade, Choux fleur, Poivron ou Tomate) mais première complication : vous ne pouvez pas annoncer un légume qui vient d’être prononcé par votre prédécesseur, dans ce cas vous devez annoncé un des 3 autres légumes. La dessus s’ajoute les cartes “Tabou” qui interdisent de prononcer un des 4 légumes … Bien sur, en cas d’erreur (vous verrez fréquentes !) ou d’hésitation, vous devrez récupérer toutes les cartes posés, le but étant de s’en débarrasser. |
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Fish eat Fish est un jeu de pur bluff. A la tête d’une troupe de 5 poissons et d’un jeu de 11 cartes (le même pour chaque joueur), votre but est de dévorer tous les autres ! A chaque tour vous devez attaquer un poisson, soit de votre propre espece – dans ce cas, pas de combat, c’est du cannibalisme -, soit d’une espèce concurrente, le vainqueur venant s’empiler sur la victime devenant ainsi de plus en plus haut et donc fort ! Les combats, sources de bluff, sont gérés par le jeu d’une carte face cachée par les deux protagonistes : la valeur de la carte est ajoutée à la hauteur du poisson (d’où l’intérêt parfois de pratiquer le cannibalisme pour avoir moins de poissons mais plus forts). Certaines cartes spéciales viennent pimenter les combats : la cartes Pieuvres qui annulent le combat quelque soit la carte jouée par votre adversaire et la carte Requin qui permet de remporter le combat. Une fois jouées, les cartes sont défaussées : tant que vous avez votre requin, vous avez votre arme de dissuasion mais attention dès qu’il sera utilisé, vous deviendrez vite une proie de choix ! Jubilatoire ! |
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Petits Meurtres et faits divers : Voilà un jeu à mi-chemin entre le jeu de rôle et le jeu de société. Chacun va donc jouer un rôle : un inspecteur, des suspects et un greffier qui va veiller au bon déroulement de l’enquête ; ces rôles vont tourner à chaque manche. L’objectif de l’inspecteur est bien sur de démasquer le coupable qui va tout faire pour se disculper, les autres suspects vont eux tenter d’embrouiller l’inspecteur en essayant de se faire accuser à tord. L’inspecteur va donc, sur la base d’une trame et de quelques indices sur chacun des suspects, interroger un par un les autres joueurs, il procèdera à 2 séries d’interrogatoires. Chaque suspect à 2 série de 3 mots à placer dans son interrogatoire limité en temps, tous les innocents ont les mêmes mots, le coupable a lui 3 mots différents. Sur ce principe, l’enquêteur devra tenter de repérer les mots clés qui manqueront au coupable, mais sa tâche va être compliquée par les innocents qui vont tenter de repérer les mots du coupable pour les replacer et le coupable, les mots des innocents pour faire exactement l’inverse. Petits meurtres et faits divers est donc un prétexte à de bonnes parties de plaisir et de franche rigolade. Bien sur il faudra un minimum improviser, mais les indices fournis en début de manche, les mots imposés et la réutilisation de ce qu’ont raconté les autres suspects donnent un cadre et des repères aux joueurs qui pourraient se sentir dérouter face un jeu d’improvisation pure. Petits meurtres et faits divers peut donc être proposé à tout les publics adultes. Et pour ne rien gâcher, il est proposé dans un matériel superbe de belle qualité : un livre pour chaque joueur proposant plus de 200 scénari et une boite pour ranger tout ça. Voilà donc un bel objet et un bon jeu, que demander de plus ? |