Bongo – La fièvre de l’or – St Petersburg – Brouhaha – Nuggets – 6 qui prend

Soirée ludique du Vendredi 2 Juillet à la ludothèque de Grisolles

L’excellent Bongo de Bruno Faidutti a été réédité sous la forme du boite carrée (au lieu de la cylindrique). Ayant raté la première version, je me suis précipité sur celle-ci avant qu’elle ne soit épuisée ! Début de soirée donc avec cet excellent jeu d’observation et de rapidité : cétait la première partie pour tous les joueurs, je n’ai donc pas introduit les chasseurs, ni les gardes !

Ensuite deux tables se forme avec d’un côté La fièvre de l’or et de l’autre St Petersburg.

La fièvre de l’or est le dernier jeu né de la collaboration de Bruno Faidutti et Bruno Cathala édité par Asmodée.

Première partie de découverte pour moi à 5 joueurs. La lecture des règles se fait sans difficulté : elles sont simples et clairement rédigées.

Le jeu est composés principalement de cartes concessions dans 5 villes différentes. Les concessions peuvent rapporter à leur propriétaire plus ou moins d’or (le nombre de pépites indiquées sur la carte). Pour savoir si les concessions rapportent, à chaque tour, les dés seront lancés : toutes les cartes concessions dont le chiffre sort produiront de l’or, comme aux Colons de Catäne (amis des probabilités bonjours).
Au début de chaque tour, autant de cartes que de joueurs seront placées face visible au milieu de la table. Aux cartes concessions, sont mélées des cartes actions qui pour la plupart produisent un effet dès qu’elles sont prises alors que d’autres peuvent être conservées pour être jouées ultérieurement. Une phase d’enchère (à plusieurs tours) a alors lieu pour savoir qui commencera à se servir dans ces cartes. Une fois que tous les joueurs ont passé sauf un, celui-ci remporte l’enchère et donne la somme misée à son voison de droite, qui en conseve la moitié et donne le reste à son voisin de droite qui fera de même et ainsi de suite. Le joueur qui a gagné l’enchère choisira alors sa carte en premier, puis son voisin de gauche (celui qui a touché le moins d’argent) en finissant par son voisin de droite (celui qui a touché le plus d’argent).

Dès qu’un joueur possède 2 concessions d’une même ville, il prend le rôle de maire de cette ville. Par la suite, le rôle de maire de cette ville passera au joueur qui a le plus de concessions dans la ville. L’avantage d’être maire est le suivant : dès qu’un joueur prend une carte concessions de votre ville, il vous paye une taxe égale au nombre de concessions que vous possédez dans la ville.

Une fois que tout le monde a pris sa carte, on lance les dés pour déterminer quelles sont les concessions qui rapportent des pépites. Les bénéfices sont alors encaissés et un nouveau tour commence.

Le jeu prend fin lorsque la pioche est épuisée. On comptabilise les points de la façon suivante : 1 point par pièce d’or + 1 point par pépite affichées sur ses concessions + 5 points par maire.

Cette partie a durée environ une heure. Tout le monde est rapidement rentré dans le jeu. Ici, pas besoin de partie d’initiation pour faire l’apprentissage des cartes actions : les cartes sont révélés pour tout le monde au début de la phase d’enchère et peuvent donc être présentées à ce moment. Le système d’enchère ou plutôt de paye est astucieux et permet de bons petits coups de bluff : n’hésitez pas à faire grimper votre voisin de gauche, c’est vous qui remporterez alors le pactole. Etre maire (voire gouverneur pour doubler la taxe) est aussi assez lucratif, avec 3 ou 4 concessions dans une ville, il est bon de laisser les autres à vos adversaires qui devront alors vous verser de copieuses taxes.

Voilà donc un excellent petit jeu qui demande à être rejoué d’urgence : je l’apporte avec moi en vacances !

Nous nous retrouvons ensuite 10 autour de la table. Idéal pour un petit jeu d’ambiance. Il en existe un très bon qui vient de sortir récemment : Brouhaha dans la gamme des petites boites en fer de Mathieu d’Eppenou. Chaque joueur possède des cartes animaux, les cartes animaux vont par paire et le but du jeu est de retrouver le propriétaire du même animal que vous. Pour cela tout le monde choisi une carte et imite le cri de cet animal en même temps : il vous faudra retrouver votre partenaire parmis tout ce brouhaha, il est possible de changer de carte animal si vous ne trouvez pas. Dès que 2 joueurs pensent s’être reconnus, ils tapent au centre de la table, le jeu est stoppé et comparent leur carte : si elles sont identiques, elles sont gagnées et le jeu peut se poursuivre. Là dessus des cartes chasseurs peremettent d’embrouiller encore les choses. Tous les ingrédients sont réunis pour un moment de franche rigolades !

J’entame ensuite un jeu un peu plus sérieux : Nuggets. Voilà un très bon petit jeu d’équipe à 4 de placement et de bluff. Ma partenaire et moi pensions maitriser cette partie et la remporter sans problème. Mais au moment de révéler les points posés, quelle ne fut pas notre surprise de découvrir tous nos échecs dans les zones intéressantes : nous avions gaspillé nos points dans des zones délibérement abandonnées par nos adversaires et étions restés trop légers lorsque de leur côté ils avaient chargé juste ce qu’il fallait.

Fin de soirée avec un classique : 6 qui prend !