Une petite soirée jeu pendant les vacances avec Patcom et Gorthyn
L’Age des Dieux : Partie de découverte à 4 joueurs.
Les dieux en présences :
– Dieu de la Mort (colère divine : gros pouvoir de destruction)
– Dieu de la Tromperie (Cartes destinée faces cachés : idéal pour cacher ses peuples)
– Dieu de la Paix (+2 en défense sur ses peuples révélés)
– Dieu de la Protection (10 marqueurs forteresse au lieu de 5)
A 4 joueurs, 2 peuples de chaque type n’appartiennent à personne ; cela permet de laisser planer le doute sur l’appartenance des peuples. Savoir cacher ses peuples est un atout essentiel dans ce jeu. Cela a d’ailleurs été la clé du succès du dieu de la Tromperie (il portait bien son nom celui-là !) lors de cette partie ; les autres joueurs ayant trop marqué leurs préférences se sont retrouvés attaqués de part et d’autre. Dès qu’un joueur laisse filtrer des informations sur ses protégés, il devient une cible de choix ; le début de partie étant un peu en aveugle, le premier joueur à se dévoiler en prend plein dans sa g***** ! Le fait qu’il y ait deux peuples par taille non attribués, nous a permis de les utiliser sans avantager d’autres joueurs, ce qui n’est pas possible à 6 joueurs.
Le début de partie est assez chaotique : personne ne sait qui est qui et les attaques (obligatoires) se font à l’aveuglette. Au fur et à mesure que la partie avance, les décisions sont de plus en plus réfléchies et intéressantes. Attention à ne pas révéler ses peuples trop tôt, il ne sera alors plus possible de les utiliser en attaque lors des phases de combat : l’expansion est alors très limitée.
La stratégie est fortement guidée par son Dieu. Lors de notre partie, le dieu de la Tromperie nous a fort bien trompé sur ses peuples d’appartenance, le dieu de la Paix avait intérêt, une fois bien déployé, de révéler ses peuples et ainsi de leur offrir +2 en défense, le dieu de la Protection en pouvant placer une forteresse par tour a protégé ses peuples, jouant ainsi une transparence risquée mais en résistant plutôt bien et le dieu de la Mort a pu jouer fréquemment la très puissant colère divine permettant notamment d’anéantir un territoire sans avoir à lancer les dés : idéal pour éradiquer une place trop bien protégée !
L’Age des Dieux nous a laissé, au final, une bonne impression avec un début de partie un peu fastidieux de part le manque de connaissance du jeu des autres et du sien (on ne connaît ses propres peuples qu’au fur et à mesure de la partie), mais une seconde moitié du jeu intéressante avec plusieurs paramètres à prendre en compte : bien exploiter le pouvoir de son dieu, savoir gérer au mieux des 8 cartes action et ses 4 cartes destinée, savoir développer ses peuples sans dévoiler ses plans.
Les lancers de dés ! L’essentiel des actions sont des combats aux dés, donc si vous êtes allergiques aux lancés de dés, vous allez la trouver difficile ! Mais comme la plupart des combats se font sans que les autres joueurs connaissent l’appartenances des peuples impliqués, vous devrez savoir cacher votre joie ou votre déception. Ici pas de confrontation directe, les joueurs lancent des attaques avec des peuples qui ne sont pas forcement les leur ! L’incertitude des dés retranscrit plutôt pas mal, je trouve, le pouvoir d’affluence limités que les dieux ont sur les peuples.
Notre partie s’est conclue par des scores très serrés : le premier a obtenu 14 points et le dernier 12, avec un avantage au joueur qui a su cacher ses peuples : le dieu de la Tromperie.
Ensuite pour se défouler : un petit Fliegen klatschen, le remplaçant du Jungle Speed en ce moment.
On enchaine ensuite avec Einfach Tierisch ! (High Society) : Lors de mes quelques précédentes parties, j’ai été trop dépensié et me faisait éliminé en fin de partie comme joueur le plus pauvre. J’ai donc entamé cette partie bien déterminée à ne pas gacher mon argent. Et cela a plutôt bien fonctionné ! Le tournant de la partie eu lieu sur une carte négative (Suppression d’une carte) au 3ème ou 4ème tour, à ce moment de la partie je n’avais encore pas acheté de carte : les enchères ayant atteint des sommets astronomiques, je décidais de conserver mes sous et de prendre cete carte négative m’obligeant à me débarasser de ma prochaine carte achetée. Je me retrouvais alors avec une somme bien suprieure à mes accolytes. Avec cette avance, je pu sans problème m’emparer de très bonnes cartes, finissant la partie en tête avec un x2, un 9 et un 2, soit 22 points et 7$ en main.
J’ai ensuite découvert Hansa : ce jeu m’a emballé avec ses mécanismes clairs et logiques, sa grande fluidité et sa richesse pour une partie d’1 heure et 1/4 environ.
J’avoue que dès que cela devient un peu trop stratégique, je suis un peu dépassé… Je m’en suis bien rendu compte au jeu des mouche où PatCom nous a litéralement laminé… Je suis plus à l’aise à des jeux légers et fun comme Hansa où l’âge des Dieux… Désolé, on ne se refait pas ;-)))